Bio du groupe (ancienne version)

La génèse

C'est au CFT Gobelins, école dessin animé située dans le 13ième arrondissement, que les ennuis ont commencé.

La promotion 96 / 98 semblait faite pour s'entendre, humainement autant qu'artistiquement, mais personne n'avait prévu que la musique s'en mêlerait. Raphaël et Denis : eux jouaient de la musique en autodidactes accomplis. Depuis si longtemps d’ailleurs qu'ils ne pouvaient dire à quel âge ils avaient commencé. Le premier s'exerça successivement au piano, au saxophone, enfin la clarinette demeurera son violon d'Ingre ; le second excellait à la guitare comme aux percussions, enfant fébrile devant une batterie, tout ce qui produisait un son en résumé lui parlait.

Alors que Damien, exhilé de sa Toulouse natale, connaissait trois accords qu’il grattait pour emballer les minettes aux surboums du pays d'Oc, Nils, comme beaucoup de jeunes, se plaisait à nous casser les oreilles avec son éternel Djeumbé. Aussi lui fut-il confiée une vraie caisse claire avec de vraies baguettes.

Leurs cultures musicales complètement différentes, et leurs caractères aussi, fusionnèrent autour de journées passées à gribouiller des feuilles blanches pour apprendre le dur métier d'animateur. Et leurs talents musicaux de se développer en vue d'un but bien précis : Le sacro saint festival de cinéma d'animation d'Annecy !

En effet , l'école des Gobelins permet à ses étudiants, de se rendre chaque année à Annecy pour son festival . Dans un cadre idéal pour vous présenter le Hit Machine, sur l'herbe au bord du lac, ces larbins convoitaient le petit plaisir de Jouer des génériques de dessin animé pour s'amuser, et amuser les festivaliers.

Les études se terminent , mais l'envie de jouer n'est pas morte avec le diplôme obtenu de chacun. Bien au contraire. Pour entamer le nouveau millénaire, il fut décidé par ces quatre musiciens en herbe qui ne manquant pas de feuille, de faire une répétition par semaine, histoire de parfaire leurs connaissances musicales.

Denis et Raphaël désiraient étoffer le groupe, qui n'en était pas un à ce moment là, puisqu'on parlait alors d' "atelier musical".

Quatre musiciens, c’était peu. Il fallait en trouver de nouveaux, grossir la formation . Leurs vues se portèrent avant tout sur des amis, qu’ils soient pourvus ou non de dispositions musicales .

Malgré les apparences, ça n'était pas mission impossible :

Seb, Story Boardeur. Egalement issu de l'école des Gobelins, fut sélectionné à la grosse caisse , pour son sens inné du rythme résultant d’une mélomanie qui n'était plus à démontrer.

Fred.com, rejoignit la formation au poste de bassiste, qu'il était déjà. Fred avait déjà une grande expérience à la basse, puisqu'au sein d'un groupe de Funk il faisait danser Montrouge jusqu'au bout de la nuit . Malgré tout, le concept de cet "atelier" pris le dessus : c'est avec joie qu'il suivit son ami Nils et ses comparses pour officier à son instrument. On appellerait désormais ce dernier « l'arro-basse ». Que ceux qui se demandent encore d'où lui vient ce cyber surnom le voient à l'oeuvre face à un ordinateur. Il comprendront que Fred est sans égal dans ce domaine.

Baptiste, la plus jeune recrue, fut enrôlé au poste de percussionniste. Ce pupitre manquait, et le sérieux notoire de cette future star du TchikiTchik et du Pic-Poc ne nous laissait présager que du bien. Par ailleurs, il reste aujourd'hui le paparazzi privé de la formation, ses clichés des concerts et des répétitions n'ont pas encore fait le tour des maisons de presse musicales, mais ça ne saurait tarder .

Pour finir ce recrutement de fortune, Androuze combla le poste de second soliste à la trompette . Artiste peintre de profession , ancien compagnon d'arme de Raphaël dans une fanfare New-Orleans du Sud-Ouest, Androuze est le doyen du groupe. Son passif musical est aussi chargé que lui à 5 H du matin.

Androuze est, entre autre, l'un des membres fondateur de "Ceux Qui Marchent Debout", la célèbre fanfare Funk parisienne .

L'ambiance paisible qui régnait et la perpétuelle décontraction ont tout naturellement amené le nom de la formation : les "OuaisCéCool" .

L'évolution

Raphaël ne se consacre plus qu'à la clarinette, Denis et Damien ont investi dans 2 banjos à la place de leurs guitares amplifiées, Nils est muni d'une caisse claire portative, et Fred.Com d'un ampli tout aussi portatif, le tout constituant une formation acoustique et mobile. Ainsi, une parade improvisée dans les rues de St Germain des Prés lors de la fête de la musique a-t-elle été possible, dans le respect de notre bon voisinage .

Le répertoire du groupe est aussi riche que varié. Si les génériques de dessins animés demeurent le gros de leur répertoire, des musiques de films et de séries télés sont aussi leur pain béni . On pourra néanmoins entendre par ci par là quelques morceaux inconnus, compositions ou reprises de morceaux du Jazz traditionnel, de biguines martiniquaises, et d’autres reprises encore du célèbre groupe de Jazz Nouvelle Orléans les "Haricots Rouges". Ces derniers, fidèles amis des OuaisCéCools, leur ont légué certaines de leurs plus belles mélodies .

Bien qu'ayant autoproduit un CD, sorte d'album musical de leur petite histoire d'amitié, les OuaisCéCools ne gagnent pas un rond, et ne désirent pas vivre de cette musique. Le but que chacun s'est fixé, celui qui valide leur présence dans ce groupe, n'est ni plus ni moins de prendre et donner de bons moments dansants aux gens, replonger son public dans ses jeunes années télévisuelles. Le sérieux et la qualité de leur musique permet difficilement de conserver le terme d' "atelier musical" aujourd'hui , mais l'esprit premier de ces huit musiciens attardés ( dans les années 80 ) en garde tout de même l'essence . L'association qu'ils sont en train de monter ne leur permettra que de mieux s'étendre , pour développer au delà de leurs amis le plaisir qu'ils procurent lorsqu'ils se produisent quelque part .